
Extract of the Letter to the Elderly from Pope John Paul II (1999)
To my elderly brothers and sisters!
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Human history, from the most ancient times down to our own day, has provided a number of simplistic answers which limit life to what we experience on earth. In the Old Testament itself, certain passages in the Book of Ecclesiastes seem to present old age as a building in ruins and death as it’s final and utter destruction. But precisely against the backdrop of these pessimistic attitudes there shines forth the hope-filled outlook present in revelation as a whole and particularly in the Gospel: “God is not God of the dead, but of the living”. The Apostle Paul affirms that God, who gives life to the dead, will also give life to our mortal bodies. And Jesus says of himself: “I am the resurrection and the life; he who believes in me, though he die, yet shall he live, and whoever lives and believes in me shall never die”.
Christ, having crossed the threshold of death, has revealed the life which lies beyond this frontier, in that uncharted “territory” which is eternity. He is the first witness of eternal life; in him human hope is shown to be filled with immortality. “The sadness of death gives way to the bright promise of immortality”. These words, which the Church's Liturgy offers as a consolation to believers as they bid farewell to their loved ones, are followed by a proclamation of hope: “Lord, for your faithful people life is changed, not ended. When the body of our earthly dwelling lies in death we gain an everlasting dwelling place in heaven”.
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Essai de traduction de l’extrait de la lettre du Pape Jean Paul II aux personnes âgées
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L'histoire de l'humanité, depuis la plus haute antiquité jusqu'à nos jours, a fourni un certain nombre de réponses simplistes qui limitent la vie à notre expérience sur la terre. Dans l'Ancien Testament lui-même, certains passages dans le livre de l'Ecclésiaste présentent la vieillesse comme un édifice en ruine et la mort comme sa destruction totale et définitive. Mais c'est précisément dans le contexte de ces comportements pessimistes que resplendit le plein d’espoir des perspectives présentes dans la révélation dans son ensemble et en particulier dans l'Evangile: "Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants". L'Apôtre Paul affirme que Dieu, qui donne la vie aux morts, donnera aussi la vie à nos corps mortels. Et Jésus affirme de lui-même: "Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, il doit encore vivre, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais".
Le Christ, ayant franchi le seuil de la mort, a révélé la vie qui se situe au-delà de cette frontière, dans cet inconnu "territoire", qui est l'éternité. Il est le premier témoin de la vie éternelle, en lui l'espérance humaine est affiché à pourvoir à l'immortalité. "La tristesse de la mort cède le pas à la lumineuse promesse de l'immortalité". Ces paroles, que la liturgie de l'Eglise propose comme une consolation pour les croyants pour les adieux à leurs proches, sont suivis par une proclamation d'espérance: "Seigneur, pour votre peuple fidèle, la vie est changé mais pas terminé. Lorsque le corps de notre habitation terrestre résidera dans la mort, nous gagnerons une demeure éternelle dans les cieux ".
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